La peur de l'avenir
Ces derniers jours je me pose pas mal de questions. Mon parcours, notamment parce que j’ai voulu tenter l’expérience entrepreneuriale (sans aucun regret) m’a fait « perdre » quelques années de cotisations pour ma retraite et beaucoup d’avantages lors de ma recherche d’emploi…
Ne rien regretter
Quand j’ai décidé de trouver un emploi, j’ai fait ce que toute personne fait : je me suis inscrite chez Pôle-Emploi. Après des rendez-vous qui n’ont rien donné, à part « bah c’est bouché hein, ya rien… Développez votre blog, c’est le mieux pour vous » (T’es sympa, mais je cherche un job salarié), j’ai vite vu que je faisais face à un mur en allant à la pêche au job.
Ayant plus de 27 ans, je n’avais pas accès à certaines offres. N’ayant pas droit au chômage, je n’accédais pas à d’autres. Quand j’avais un rendez-vous, je faisais peur aux employeurs avec ce parcours entrepreneur. Je ne sais pas trop ce qu’ils pensaient. Probablement que je ne saurais pas faire preuve d’esprit d’équipe ou m’intégrer ? Je crois que ceux qui ont travaillé et ceux avec qui je partage mes journées au quotidien pourront confirmer que ce n’est pas vrai. Je la joue rarement solo.
Les seuls employeurs qui ont su me faire confiance ont, à priori été contents… Deux entrepreneurs qui ont compris le pourquoi du comment et fait preuve de plus d’ouverture d’esprit (je les remercie tous les deux s’ils me lisent d’ailleurs)
Ma crainte, maintenant, c’est le futur… Avec ces années perdues, combien d’années me reste-t-il à cotiser avant d’envisager une retraite ? Beaucoup de personnes dans ma famille ont travaillé jusqu’à leur dernier souffle, ou presque. La vie est courte, j’aimerais pouvoir en profiter avant de ne plus pouvoir me déplacer.
Je ne supporte pas de rester inactive, mais comment rester active passé un certain âge ? Le risque de la maladie, de ne pas pouvoir profiter longtemps des petits enfants, de ne pas pouvoir aider mes enfants… Oui, l’avenir me fait peur. C’est pour cela que je m’acharne aujourd’hui.